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Vin > Barsac > Château Nairac
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| Château Nairac |
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Barsac
Second cru de la Gironde (1855)
Vin blanc liquoreux |
Le Château Nairac est un vin blanc liquoreux issu de vignes de Sémillon, de Sauvignon et de Muscadelle plantées dans l’aire de l’appellation d’origine contrôlée Barsac.
Il est élevé vingt-quatre à trente-six mois mois en barriques (avant d'être mis en bouteille.
Vingt mille bouteilles sont produites en moyenne chaque année.
Distinction(s)
Il a été ordonné second cru dans le classement des vins de la Gironde réalisé en 1855.
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Historique du prix de vente en primeur (Prix en € hors taxes)
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2012 |
2013 |
2014 |
2015 |
2016 |
2017 |
2018 |
2019 |
36.75 |
37 |
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29.50 |
33 |
35 |
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2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 |
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27.50 |
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33 |
43.30 |
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45.50 |
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1990 |
1991 |
1992 |
1993 |
1994 |
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
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20.60 |
25.90 |
24.40 |
24.40 |
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1980 |
1981 |
1982 |
1983 |
1984 |
1985 |
1986 |
1987 |
1988 |
1989 |
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Evolution
1 an 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 10 ans 15 ans |
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Prix HT moyens du vin Château Nairac constatés pour chaque année auprès de plusieurs distributeurs lors de la vente du vin en primeur.
Le domaine, situé à l’entrée septentrionale du village de Barsac, borde l'ancien grand chemin (devenu la route départementale 1113) allant de Bordeaux à Toulouse. Il est presque entièrement ceint d’un mur de pierres
La maison de maître et ses dépendances jouxtent le parc arboré et de nombreuses vignes.
Histoire
Pierre Sauvage, bourgeois et marchand bordelais, acquiert la maison noble du Sorbey (rebaptisée plus tard Luziès) vers 1560. André Duranceau, auditeur des comptes en la cour du parlement au milieu du dix-septième siècle, en prend ensuite possession. Il loue les différentes parcelles, couvertes de vignes pour la plupart, à des fermiers locaux. Jérôme Mercadé hérite des terres quand il s’éteint au début du siècle suivant. Il construit un chai et un cuvier à proximité du manoir pour vinifier lui-même les raisins récoltés. Sa belle-fille Elisabeth Prost lui succède lorsqu'il disparaît à son tour (son fils aîné étant décédé). Elle cède la maison noble, après avoir racheté plusieurs terrains pour accroître la production de vin, à Elysée Nairac en 1777. Ce dernier construit la maison de maître actuelle quelque temps plus tard. Julie-Emilie et Henriette, deux de ses cinq filles, héritent de la propriété quand il meurt en 1791. La seconde administre seule le domaine à la suite du décès de sa sœur. Les membres de sa famille, installés aux Pays-Bas depuis la Terreur, le revendent lorsqu’elle s’éteint en 1837. Bernard Capdeville, après l’avoir acquis, y adjoint le Château Broustet et les trois hectares de vignes enclavés au sein de la propriété qu’il possède depuis un certain temps. Suzanne reprend le Château Broustet tandis que Georgina récupère le domaine à la mort de leur père en 1861. Celle-ci replante uniquement des cépages noirs à la fin du dix-neuvième siècle après la destruction de la plupart des vignes par le milidou et le phylloxéra. Madame Archinard, une cousine éloignée résidant à Royat en Auvergne, hérite de la propriété en 1906. Elle la revend au négociant Charles Perpezat peu de temps après. Il remplace progressivement les ceps noirs par des vignes blanches de Sémillon, de Sauvignon et de Muscadelle pour développer la production de vin blanc. Les raisins récoltés lui permettent de produire quarante tonneaux en 1949. Sa fille Madeleine, mariée à Jean Mas, reprend le domaine cinq ans plus tard. Les faibles rentrées financières dues au désintérêt des consommateurs pour les vins du Sauternais l’empêchent d’entretenir correctement la demeure. Elle revend la propriété au docteur Jean Gabriel Seynat en 1966. Celui-ci ne s’occupe guère des vignes, vend le vin en vrac et laisse le château se dégrader. Tom Heeter et son épouse Nicole Tari les lui rachètent en 1971. Ils réhabilitent le vignoble, modernisent les bâtiments d’exploitation et rénovent complètement le château au cours des années suivantes. Nicole Tari dirige seule le domaine après leur divorce en 1986. Elle en transmet les rênes à son fils Nicolas sept ans plus tard.
Demeure
La maison de maître, construite sur deux niveaux (un rez-de-chaussée et un étage) par l'architecte André Mollié en 1780, est constituée de murs soutenant un toit en tuiles. Deux tours carrées, aux toits d’ardoise, sont accolées à la façade. Elle remplace l’ancienne demeure érigée au siècle précédent.
Le jardin français, réalisé concomitamment pour mettre en valeur la façade visible de la route, comporte un parterre divisé en deux espaces bordés de buis et d'arbustes taillés mais aussi un grand potager triangulaire. Ce dernier jouxte le verger lui-même accolé à la futaie qui longe l'une des ailes.
Une vaste pelouse circulaire remplace le parterre et le potager au siècle suivant. Le verger laisse également place à plusieurs arbres exotiques tandis que la futaie disparaît.
Le jardin retrouve son aspect originel, sous la houlette de la paysagiste Anouk Debarre, en 1990. Le séquoia centenaire et quelques bosquets sont néanmoins conservés. Le verger est reconstitué à la place de l'ancienne futaie en 2002. Il comporte abricotiers, poiriers, pêchers et pruniers.
Vignoble
- Superficie
Le vignoble s’étend sur seize hectares.
- Composition
Il est composé de Sémillon (90%), de Sauvignon (6%) et de Muscadelle (4%).
- Sol
Les vignes sont plantées sur un sol constitué de graves, de sables et d’argile.
- Age des vignes
Les pieds de vigne ont en moyenne quarante ans.
- Densité de plantation
Chaque hectare du vignoble compte huit mille ceps.
- Vendanges
Les grappes de raisins sont récoltées manuellement lors des vendanges.
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