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Château Lamothe Bergeron





Haut-Médoc

Cru bourgeois supérieur (2020)

Vin rouge

Le Château Lamothe Bergeron est un vin rouge issu de vignes de Merlot, de Cabernet Sauvignon, de Cabernet Franc et de Petit Verdot plantées dans l'aire de l'appellation d'origine contrôlée Haut-Médoc.

Il est élevé douze à dix-huit mois en barriques de chêne (30% d'entre elles sont renouvelées chaque année) avant d'être mis en bouteille.

Quinze à vingt mille caisses mille bouteilles sont produites chaque année.

Ancien(s) nom(s)
Le vin était auparavant étampé Château Lamothe de Bergeron.

Distinction(s)
Il a été ordonné cru bourgeois supérieur dans le classement réalisé en 2020.

Historique du prix de vente en primeur (Prix en € hors taxes)

2020
2021
2022
2023
10
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...
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2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
9.80
9.50
...
...
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10.75
11.80
10.60
11.40
...

2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
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9.40

1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
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1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
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Evolution
1 an
2 ans
3 ans
4 ans
5 ans
10 ans
15 ans
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Prix HT moyens du vin Château Lamothe Bergeron constatés pour chaque année auprès de plusieurs distributeurs lors de la vente du vin en primeur.

 La propriété 
Le domaine s’étend à la lisièe du village de Cussac-Fort-Médoc.

Le château et les chais, situés à proximité, sont entourés d’un vaste parc arboré partiellement bordé de vignes.

Histoire
Nicolas de Lauste et son épouse Bonne de Cassanet s’installe à la tête de la seigneurie de Lamothe à la fin du quinzième siècle. Leur lointain parent Gilles de Lauste en prend possession quelques décennies plus tard. Sa fille Marie lui succède lorsqu’il disparaît en 1680 (la seigneurie comprend dès cette époque un cuvier et un chai). Elle épouse en seconde noce François Martel, commissaire général des saisies réelles. Leur fils hérite par la suite des terres familiales. Les deux enfants de sa sœur Marie, mariée à Pierre-François de Bergeron depuis 1720, les reprennent quand il décède sans descendance en 1767. Jacques de Bergeron transige peu de temps après avec sa sœur pour en devenir le seul propriétaire. Son fils François Jacques Marie, après avoir été dix ans conseiller au parlement de Bordeaux, vit constamment sur le domaine familial à partir de 1790. Il y développe une nouvelle méthode de greffage des vignes consignée dans l’un de ses ouvrages. Son beau-frère Charles Jean Ignace Le Quien de la Neufville reprend la propriété, faute d’héritier direct, lorsqu’il disparaît en 1810. Il la transmet quelque temps plus tard à sa fille unique Anne Marie Victoire Caroline. Ses trois enfants Armand, Marie et Marguerite héritent du domaine après son décès en 1882. Le mari de cette dernière, Clément Paul Amédée Xavier Le Saulnier de la Villehélio, le dirige seul à partir de la décennie suivante. Sa fille Yvonne, ainsi que les deux sœurs (Odette et Edith) de celle-ci, en hérite au début du vingtième siècle. Daniel Exshaw, son mari, en devient par la suite l’unique propriétaire. Il produit soixante-dix tonneaux de vin en 1922. La société anonyme agricole et viticole de Lamothe reprend la propriété peu de temps après. Le docteur Gabriel Seynat la dirige à son tour au cours des années 1940 (la production n’atteint que trente-cinq tonneaux, sous sa direction, en 1949). La famille Camus rachète par la suite le domaine (elle restaure le château après l’incendie qui ravagea la toiture en 1957) puis la société de négoce bordelaise Mestrezat-Preller en prend possession au début des années 1970. Elle rénove les chais et agrandit le vignoble au cours des années suivantes (plus de soixante hectares sont couverts de ceps à l’aube de l’an 2000). La société CA Grands Crus (filiale du Crédit Agricole) lui rachète le domaine en 2004. Elle le revend cinq plus tard à la maison de cognac H. Mounier. Cette dernière rénove le château, peu entretenu depuis de nombreuses années, en 2015. Elle cède la propriété à la Caisse de prévoyance des salariés de la Sécurité sociale et assimilés (CAPSSA) quatre ans après.

Demeure
Le château, conçu par l’architecte Henri Duphot, a été construit en 1868.

Il est surélevé pour éviter toute inondation en cas de débordement de la Gironde

Le corps central, construit sur deux niveaux (un rez-de-chaussée et un étage) quadrangulaires, est constitué de murs en brique et en calcaire soutenant la toiture à quatre pans en ardoise percés d’œils-de-bœuf. Il est flanqué, à chacune de ses extrémités, de deux tours rondes et de deux pavillons carrés ayant deux paliers aux parois en calcaire et des toits aux versants en ardoise.

La terrasse, bordant l’arrière, est percée d’un escalier menant au parc.

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Un incendie, attisé par un vent violent, détruisit le château en 1957. Seuls les murs extérieurs étaient encore visibles.

Il fut par la suite rebâti avec une charpente métallique à la place des poutres en bois.

Le château ne fut plus habité après le rachat du domaine par la société de négoce Mestrezat-Preller au début des années 1970. Balustrades, cheminées en pierre, marches disparurent alors peu à peu…

La maison de cognac H. Mounier, après l’avoir à son tour acquis, confia sa réhabilitation au cabinet d’architecture O. Martin et V. Gravière en 2015.

Chais
Les chais, formés de plusieurs vaisseaux, sont dotés d’ouvertures blanches.

Les murs clairs soutiennent les toits à double pan en tuile.

- Chai à barriques
Les hautes parois longeant les barriques entreposées sont claires. Les poutres noires, jalonnées de lampes suspendues, portent les deux versants du plafond lambrissé.

Vignoble

- Superficie
Le vignoble s’étend sur soixante-sept hectares.

Les vignes proches du château et des chais ne couvrent que quelques parcelles. Les nombreux autres ceps bordent un plan d’eau situé de l’autre coté du village de Cussac-Fort-Médoc (soit à un peu plus d’un kilomètre au sud-ouest des bâtiments).

- Composition
Il est composé de Merlot (52%), de Cabernet Sauvignon (44%), de Cabernet Franc (2%) et de Petit Verdot (2%).

- Sol
Les vignes sont plantées sur un sol constitué de graves günziennes (Quaternaire).

- Age des vignes
Les pieds de vigne ont en moyenne vingt-cinq ans.

Second vin
Un second vin est produit : Château Romefort.











- Autres vins -

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