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Château Haut-Bailly





Pessac-Léognan

Grand cru classé de Graves (1959)

Vin rouge

Le Château Haut-Bailly est un vin rouge issu de vignes de Cabernet Sauvignon, de Merlot et de Cabernet Franc plantées dans l'aire de l'appellation d'origine contrôlée Pessac-Léognan.

Il est élevé quinze à seize mois en barriques (50 à 60% d'entre elles sont renouvelées chaque année) avant d'être mis en bouteille.

Cent vingt mille bouteilles sont produites en moyenne chaque année.

Distinction(s)
Il a été ordonné grand cru dans le classement des vins des Graves réalisé en 1959.

Historique du prix de vente en primeur (Prix en € hors taxes)

2020
2021
2022
2023
112
112
140
105

2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
104
63
49
46
50.4
77
98
84
98
77

2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
33.55
27.50
24.50
24.90
26.05
52
42
38.50
38.50
89.60

1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
13.55
...
...
10.70
12.15
15.15
23.10
24.40
19.80
23.95

1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
...
...
...
...
...
...
11.45
7.60
11.45
12.95

Evolution
1 an
2 ans
3 ans
4 ans
5 ans
10 ans
15 ans
-25 %
-6.25 %
-6.25 %
36.36 %
7.14 %
128.26 %
172.73 %


Prix HT moyens du Château Haut-Bailly constatés pour chaque année auprès de plusieurs distributeurs lors de la vente du vin en primeur.

 La propriété 
Le domaine s’étend à la lisière de la ville de Léognan.

La maison de maître et les bâtiments d’exploitation sont entourés d’un parc arboré et de vignes.

Histoire
Jehan de Goyanèche, originaire du Pays basque, acquiert plusieurs parcelles dans les années 1530. Pierre Daitze, après avoir repris les rênes de la propriété, y adjoint d’autres terres. Gaillard, l’un de ses descendants, la dirige par la suite. Ses héritiers revendent le domaine aux banquiers parisiens Nicolas de Leuvarde et Firmin Le Bailly en 1630, Les descendants de ce dernier confient l’exploitation des vignes au négociant bordelais Thomas Barton en 1736. Christophe de Lafaurie de Monbadon, conseiller au parlement de Bordeaux, reprend la propriété quelque temps plus tard. Son fils Laurent lui succède lorsqu’il disparaît. Monsieur Ricard administre à son tour le domaine au milieu du siècle suivant (il y produit annuellement entre vingt et trente tonneaux de vin). Son fils Pierre le revend à Alcide Bellot des Minières en 1872. La production atteint chaque année, sous sa direction, quatre-vingts barriques au cours des deux dernières décennies du dix-neuvième siècle. Valentine Heirweig, issue du premier mariage de sa femme Fanny Olivari, reprend la direction de la propriété lorsqu’il s’éteint en 1906. Elle la cède à Frantz Malvezin, auteur de plusieurs ouvrages sur la vigne et le vin, au sortir de la première guerre mondiale. Ses deux enfants vendent le domaine à Joe Lahens et à Paul Beaumartin, l’année de sa disparition, en 1923. Ce dernier rachète la part de son associé en 1937 (ils avaient, entre-temps, arraché de nombreuses vignes grâce aux primes gouvernementales accordées aux viticulteurs pour réduire la surproduction de vin). Georges Boutémy et Georges Tiberghien, deux industriels originaires du nord de la France, rachètent la propriété en 1940. Ils n’entretiennent guère le château, les chais et le vignoble au cours des années suivantes (seuls trente tonneaux sont produits en 1949). Le négociant Daniel Sanders reprend le domaine en 1955. Il plante peu après de nouvelles vignes pour accroître la production. Son fils Jean s’installe à la tête de la propriété quand il meurt en 1980. Le banquier américain Robert G. Wilmers la lui rachète ainsi qu'à ses deux sœurs Simone et Suzanne dix-huit ans plus tard. Chris, professeur d’écologie à l’Université de Californie à Santa Cruz, hérite du domaine après la disparition de son père en 2017. Il construit un chai (les précédents bâtiments d’exploitation étant devenus obsolètes) trois ans plus tard.

Demeure
La maison de maître, construite sur deux niveaux (un rez-de-chaussée et un étage) quadrangulaires, est constituée de murs en calcaire et d’un toit à quatre pans en ardoise surmontés d'un épis de faîtage.

Les tuiles rouges ont été remplacées par des ardoises au début des années 2000.

Chai
Le chai, semi-enterré, est en béton.

Les murs courbés soutiennent le dôme.

Le cuvier est situé au-dessus du chai à barriques.

Le jardin recouvrant le dôme mêle plantes vivaces, graminées et cépées.

L’architecte Daniel Romeo l'a bâti en 2020.

- Cuvier
Le cuvier, circulaire, est gris.

Les cuves, formant trois cercles concentriques, sont en béton et en inox.

- Chai à barriques
Le chai à barriques est circulaire.

Les parois sont bardées de tasseaux tandis que la plafond, à l’instar des piliers le soutenant, est blanc.

Neuf cents barriques peuvent y être entreposées

Vignoble

- Superficie
Le vignoble, couvrant trente hectares d'un seul tenant, s'étend sur une croupe.

- Composition
Il est composé de Cabernet Sauvignon (65%), de Merlot (25%) et de Cabernet Franc (10%).

- Sol
Les vignes sont plantées dans un sol constitué de graves, d'argile et de sables. Il repose sur un sous-sol composé de faluns et de sédiments marins.

- Densité de plantation
Chaque hectare du vignoble compte dix mille pieds de vigne.

- Vendanges
Les grappes de raisins sont récoltées manuellement lors des vendanges.

Second vin
Un second vin est produit : Haut-Bailly II (premier millésime en 1967). Il était auparavant étampé La Parde de Haut-Bailly jusqu'en 2017.










- Autres vins -

 Château de Camensac
 Château Labégorce
   Château Les Gravières
 Château Pape Clément
   Château Taillefer
 Marquis de Mons

 
 
 
 

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