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Château Palmer





Margaux

Troisième cru classé de la Gironde (1855)

Vin rouge

Le Château Palmer est un vin rouge issu de vignes de Cabernet Sauvignon, de Merlot et de Petit Verdot plantées dans l'aire de l'appellation d'origine contrôlée Margaux.

Il est élevé dix-huit à vingt et un mois en barriques avant d'être mis en bouteille.

Distinction(s)
Il a été ordonné troisième cru dans le classement des vins de la Gironde réalisé en 1855.

Historique du prix de vente en primeur (Prix en € hors taxes)

2020
2021
2022
280
280
345

2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
249
194
185
175
185
240
280
224
280
187

2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
114.35
86
56
...
64
175
150
137
93
249

1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
...
...
...
16.75
18.50
25
35.80
...
53.35
64

1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
...
...
...
...
...
...
...
16.75
28.20
30.50

Evolution
1 an
2 ans
3 ans
4 ans
5 ans
10 ans
15 ans
23.21 %
23.21 %
84.49 %
23.21 %
54.02 %
86.49 %
151.82 %


Prix HT moyens du vin Château Palmer constatés pour chaque année auprès de plusieurs distributeurs lors de la vente du vin en primeur.

 La propriété 
Le domaine s’étend sur le plateau des Brauzes à moins d’un kilomètre au sud-est du village de Margaux.

Le château et les nombreux bâtiments d’exploitation, situés à proxmité, bordent de nombreuses vignes.

Histoire
Charles de Gascq prend possession d’une partie des terres du Château d'Issan en 1748. Blaise Jean Charles Alexandre de Gascq en hérite quelque temps plus tard. Son ex-femme Marie Brunet de Ferrière rachète les parts de tous ses héritiers au début des années 1790. Elle le met en vente, sans succès, au début du siècle suivant. Le major général anglais Charles Palmer, rencontré dans la diligence la menant à Paris en 1814 pour y trouver un acheteur, se dit très intéressé. Ils rebroussent alors chemin pour qu’il puisse découvrir le domaine de visu. Charles Palmer, convaincu, l’acquiert officiellement le 16 juin 1814 (le contrat de vente stipule notamment que Marie Brunet de Ferrière aura l’usufruit de la maison pendant un certain temps et recevra chaque année plusieurs barriques de vin issues des cinquante hectares du vignoble en échange d’un prix relativement peu élevé). Il y adjoint dans un premier temps de nombreuses parcelles qu’il défriche le cas échéant et plusieurs domaines viticoles situés aux alentours pour produire davantage de vin (la propriété s’étend au début des années 1830 sur plus de cent soixante hectares dont quatre-vingts sont couverts de vignes). Charles Palmer est contraint par la suite, ruiné par toutes ces acquisitions, de souscrire plusieurs emprunts et de vendre régulièrement des terres pour faire face aux dépenses courantes. Il cède la propriété en 1843 à Françoise-Marie Bergerac (elle est intimement liée au négociant Paul Estenave qui gérait la propriété pour le compte de Charles Palmer) mais la Caisse hypothécaire de Paris, son principal créancier, dépose peu après un recours auprès du tribunal de Bordeaux. Elle en devient propriétaire l’année suivante. La production atteint, sous sa direction, quatre-vingt-dix tonneaux en 1850. Les frères Emile et Isaac Pereire lui rachètent le domaine trois ans plus tard. Ils y incorporent à leur tour de nombreuses parcelles au cours des années suivantes (la propriété s’étend en 1870 sur cent soixante-dix-sept hectares dont cent neuf hectares de vignes). Eugène et Gustave, les deux fils d’Isaac (le second étant également le petit-fils d’Emile), dirigent le domaine après leur disparition respective (Emile décède en 1875 tandis qu’Isaac s’éteint en 1880). Ils rattachent aux terres familiales, après les avoir acquis, les trente-quatre hectares du domaine de Port-Aubin. Fernand Ginestet, Frédérick Mähler-Besse, Louis Miailhe, Edouard Miailhe et la société de négoce Sichel achètent la propriété, via la Société civile du Château Palmer, en 1938. Pierre Ginestet revend en 1955 les parts acquis par son père tandis que Monique Miailhe, après avoir hérité des actions de son père et de son oncle, s’en désengage en 1982.

Demeure
Le château, au style néo-Renaissance, a été construit par l’architecte Charles Burguet au cours des années 1850. Il est constitué d’un corps central flanqué de quatre tours à ses extrêmités (deux tours circulaires à l’avant et deux tours polygonales à l’arrière). Ses murs en calcaire soutiennent un toit, entouré d’une balustrade, à multiples pans en ardoise..

Chais
Les chais, conçus par l’architecte Christophe Massie, ont été construits en 2011.

- Cuvier
Le cuvier est équipé de cinquante-quatre cuves tronconiques en inox.

Vignoble

- Superficie
Le vignoble, couvrant cinquante-cinq hectares, s'étend sur plusieurs croupes de la commune de Cantenac.

- Composition
Il est composé de Cabernet Sauvignon (47%), de Merlot (47%) et de Petit Verdot (6%).

- Sol
Les vignes sont plantées dans un sol constitué de graves günziennes (Quaternaire)..

- Densité de plantation
Chaque hectare du vignoble compte dix mille ceps.

- Vendanges
Les grappes de raisins sont récoltées manuellement avec des cagettes lors des vendanges.

Second vin
Un second vin est produit : Alter Ego.










- Autres vins -

 Château Bellevue
 Château L'Evêché
   Château Sigalas Rabaud
 Château Valandraud
   Chevalier de Lascombes
 Pavillon du Glana

 
 
 
 

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