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Château de la Rivière





Fronsac



Vin rouge

Le Château de la Rivière est un vin rouge issu de vignes de Merlot, de Cabernet Franc, de Cabernet Sauvignon et de Malbec plantées dans l'aire de l'appellation d'origine contrôlée Fronsac.

Il est élevé quinze mois en barriques (40% d'entre elles sont renouvelées chaque année) avant d'être mis en bouteille.

Cent soixante mille bouteilles sont produites en moyenne chaque année.

Historique du prix de vente en primeur (Prix en € hors taxes)

2020
2021
2022
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2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
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12.30
14.50
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10.50

2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
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1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
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1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
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Evolution
1 an
2 ans
3 ans
4 ans
5 ans
10 ans
15 ans
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Prix HT moyens du vin Château de la Rivière constatés pour chaque année auprès de plusieurs distributeurs lors de la vente du vin en primeur.

 La propriété 
Le domaine, proche de la Dordogne, est perché sur une petite colline à un peu plus de quatre kilomètres au nord-ouest du village de Fronsac. Il couvre quelque cent hectares.

Une grille blanche en fer forgé marque l’entrée du domaine. Elle ouvre sur une allée serpentant entre les vignes et le parc jusqu’au château et aux bâtiments d’exploitation.

Histoire
Charlemagne construit une tour de guet (elle sert de vigie au camp militaire situé à Fronsac) en 769. Gaston de l'Isle I la possède en 1260. Gaston de l'Isle II, l'un de ses descendants, dirige les terres en 1339. Eyrin Aubert les administre à son tour au milieu du siècle. Son fils et sa fille les dirigent un temps par la suite. Marguerite et Jean de Pommiers, enfants du vicomte de Fronsac, gèrent le domaine au début du quinzième siècle. Gaston de l'Isle III, seigneur de La Brède, en prend les rênes en 1448. Jean, l'un de ses cinq enfants, dirige à son tour la seigneurie en 1490. Son neveu Gédéon, après l'avoir reprise, construit le château en 1577. Sa fille Jeanne hérite du domaine quelque temps plus tard. Geoffroy de Bonnevin, son fils, en prend la direction en 1620. La seigneurie, lourdement endettée, est saisie lorsqu'il s'éteint en 1631. François de Mons la dirige au cours des huit années suivantes. Samuel-Eusèbe de Campet de Saujon en prend alors possession. Louis, chevalier, succède à son père par la suite. Charles, l'un de ses nombreux enfants, s'installe à la tête du domaine en 1736. Son fils, également prénommé Charles, en hérite lorsqu'il s'éteint quatre ans plus tard. Sa sœur Marie Charlotte prend en charge les terres familiales quand il décède à son tour en 1757. Les pouvoirs publics les lui saisissent en 1794. Le Sieur Labitte acquiert la propriété lors d'une vente publique organisée à Paris en 1802. Il la cède à l’avocat Nicolas-Antoine Massé de Cormeille quinze ans après. Celui-ci transmet le domaine à son fils Alexandre en 1843. Les raisins récoltés lui permettent de remplir soixante-dix tonneaux par an entre 1868 et 1874. Il lègue la propriété, faute de descendance, à sa proche amie Victorine Gaboré six ans plus tard. Elle rénove le château avec son mari Jean-François Fuinel en 1891. Jacques Paulin de Cazeneuve lui rachète le domaine neuf ans après. Il le revend à René Mortier qui y travaillait depuis un certain temps en 1904. La production atteint, sous sa direction, cent barriques quatre ans plus tard. Adhémar Balluteaud, négociant en eaux-de-vie, acquiert la propriété auprès de lui en 1918. Il élabore quatre-vingt-dix tonneaux quatre ans après. Sa femme Marthe David le remplace à la tête du domaine lorsqu'il décède. Elle produit autant de vin que son défunt mari en 1949. Jacques Borie lui rachète la propriété en 1962. Il plante de nombreuses vignes pour élaborer davantage de vin mais ses difficultés financières le contraignent à la céder à Jean Leprince en 1994. Ce dernier, ancien directeur général du groupe Pinault, agrandit également le vignoble tout en rénovant le château et les chais. James Grégoire acquiert le domaine, un an après son décès lors du crash de son avion, en 2003. Il porte le vignoble à soixante-cinq hectares. Le groupe hongkongais Bolian, producteur du thé Pu'er et propriétaire d'hôtels. lui rachète la propriété dix ans plus tard (son fondateur Lam Kok ainsi que James Grégoire meurent ensemble le jour de la signature de l’acte de vente lors d’une balade en hélicoptère au-dessus de la Dordogne).

Demeure
Gédéon de l'Isle érige le château, à la place de la tour de guet, en 1577.

Il est constitué d’un corps central, construit sur deux niveaux (un rez-de-chaussée et un étage), flanqué de deux grandes tours carrées ornées de mâchicoulis. Un second corps, auquel une fine tour carrée est accolée, est adossé à l’une d’entre elles. Une autre tour, ronde, jouxte la seconde tour carrée.

Son porche, aux deux lourdes portes en bois massif, dévoile la cour d'honneur surplombée de plusieurs gargouilles et parée d'une fontaine au centre. Ses pavés, disposés en vagues, évoquent la Dordogne.

Parc
Le vaste parc est composé de platanes, de chênes, de marronniers, de noisetiers et de lauriers.

Chais

- Cuvier
Le cuvier, au sol rectangulaire, est doté de murs blancs et d’un toit à quatre pans en tuile.

Il est équipé de cuves tronconiques en bois et en inox.

- Chai à barriques
Le chai à barriques accueille les deux tiers des fûts.

Caves
Les caves, jalonnées de tables et de bancs en pierre, s’étendent sur vingt-cinq kilomètres creusés dans la roche au dix-neuvième siècle par plusieurs centaines d'ouvriers. Les pierres extraites servirent à construire la passerelle Eiffel et le Grand Théâtre à Bordeaux.

Un tiers des barriques y est entreposé.

Vignoble

- Composition
Il est composé de Merlot (84%), de Cabernet Franc (8%), de Cabernet Sauvignon (6%) et de Malbec (2%).

- Sol
Les vignes sont plantées dans un sol constitué de calcaire et d'argile.

- Age des vignes
Les pieds de vigne ont en moyenne trente-cinq ans.

- Vendanges
Les grappes de raisins sont récoltées manuellement avec des cagettes lors des vendanges.

Second vin
Un second vin est produit : Les Sources (cent mille bouteilles). Il était auparavant étampé Prince de La Rivière.

Tournage(s)
Plusieurs tournages de films ont notamment eu lieu au sein du domaine :

- Le film ''Cocorico'', réalisé par Julien Hervé, en 2022.

L'aristocrate Frédéric Bouvier-Sauvage (Christian Clavier) et le concessionnaire automobile Gérard Martin (Didier Bourdon) se voient offrir des tests ADN aux résultats surprenants par leurs enfants respectifs, François et Alice, qui ont décidé de se marier ensemble.

- Le film ''Mon cousin'', réalisé par Jan Kounen, en 2019.

Pierre Pastié (Vincent Lindon) dirige le groupe de spiritueux familial. Son cousin Adrien (François Damiens), au tempérament opposé, enchaîne les maladresses risquant de le mettre en péril.










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